Il n’aime pas abandonner, mais à la Backyard, c’est le jeu.
Cette année à Monteux, il s’est arrêté après 52 tours, presque 350 km et plus de 42 heures de course.
Pas parce qu’il voulait, mais parce que son corps a dit stop.
C’était sa troisième participation, sa meilleure performance, et sans doute l’une des Backyards les plus relevées jamais vues en France. Pas de victoire, mais une sacrée leçon d’endurance et de mental. Pour RunMotion, il revient sur sa course, sa préparation et ce qui le pousse à remettre ça, encore et encore.
Sommaire
Comment s’est passé cet objectif ?
C’était ma troisième Backyard… et ma meilleure performance !
Après 32 tours en 2023, 45 en 2024, j’ai bouclé 52 tours cette année.
Les sensations ont été excellentes, même si sur les derniers tours, mon corps a commencé à dire “stop”.
J’ai arrêté en 6e position, après près de 350 km et 1000 m de D+.
Vu le niveau monstrueux de cette édition – probablement la plus relevée jamais organisée en France hors championnat du monde – je ne peux qu’être satisfait.
Avec 52 tours, j’aurais gagné beaucoup d’autres Backyards… mais pas celle-là apparemment !
Comment as-tu géré la préparation ?
J’ai préparé cette Backyard sur environ 3 mois, avec 5 séances de course et 3 de renforcement musculaire par semaine.
Autant dire que ma vie sociale en a pris un coup, mais mes mollets ont adoré ! 😅
C’était une préparation exigeante mais bien calibrée pour tenir la distance… littéralement.
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
Sur une Backyard, la motivation principale, c’est le dépassement de soi.
Tu cours jusqu’à ce que ton corps brandisse le drapeau blanc.
Sauf si tu gagnes, évidemment.
Moi, je n’ai pas encore eu cet honneur… mais un jour peut-être !
Comment as-tu connu RunMotion Coach ?
J’ai découvert RunMotion Coach en cherchant un outil pour structurer mon entraînement.
Sur une Backyard, il n’y a pas de plan type : l’expérience et la gestion font la différence.
Mais avoir une base solide aide beaucoup.
Je renseigne dans l’appli le nombre de kilomètres que j’espère atteindre… et visiblement, ça marche plutôt bien !
L’appli ne m’a pas encore promis la victoire, mais elle m’aide clairement à progresser à chaque édition.
Qu’est-ce qui t’a encouragé à la télécharger ?
Le besoin d’un programme structuré et flexible.
Entre le boulot, la vie perso et les entraînements, il faut jongler en permanence.
Pouvoir adapter mes séances selon mes dispos, c’est un vrai plus.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’appli ?
La personnalisation.
Quand je manque de temps, je peux décaler une séance sans culpabilité.
Mon coach virtuel ne boude jamais !
Cette flexibilité est un vrai atout.
Prochain défi sportif
D’abord : du repos, bien mérité. 💤
Ensuite, quelques courses locales pour le plaisir.
Monteux sera évidemment au programme 2026 (il faut bien prendre sa revanche !), sans oublier le THP.
Et j’ai entendu parler d’un 24h au Mont Ventoux… L’idée de tourner autour du Géant de Provence pendant une journée entière me tente bien. Mes jambes, elles, sont un peu moins enthousiastes !
Quelle stratégie adopter sur une Backyard ?
Mon plan à moi : des boucles entre 48 et 52 minutes.
48 quand j’avais besoin de temps pour les massages, changements ou pause WC,
52 quand je pouvais simplement manger et me reposer.
Cette année, j’ai aussi choisi de relancer ma montre à chaque départ, comme si c’était une nouvelle course, pour ne pas penser au cumul des tours.
Une astuce mentale redoutablement efficace !
Quelle a été ta durée de course et ton temps de repos cumulé ?
42h26 de course pour 9h33 de repos cumulé.
Un bon ratio quand on pense à la répétition du format !
L’évolution au fil de l’épreuve
En principe, le rythme reste stable.
Mais après la barre des 100 miles, on a formé un petit groupe sous l’impulsion de Christophe Rouat (futur vainqueur).
On a partagé une dizaine de tours ensemble, ce qui a bien aidé à casser la monotonie.
Le rythme était un peu plus rapide (autour de 46 min) que prévu, puis chacun est reparti sur sa propre allure.
J’ai tenu mon plan jusqu’au 48e tour, avant de ralentir légèrement pour courir avec Thierry Grajdura (4e) et Sébastien Despas (7e).
Sébastien s’est arrêté au 51e, moi au 52e tour, en 56-57 minutes.
J’ai tenté le 53e, mais à la première montée, les jambes ont dit non.
Mieux valait rentrer à la base dignement, sans risquer la casse.
Bravo Xuâne, pour cette performance hors norme et cette détermination sans faille.
52 tours, près de 350 km, et un mental en acier : un vrai exemple de persévérance.
Toute l’équipe RunMotion est fière de t’accompagner dans tes défis — et on a déjà hâte de voir ton prochain challenge!