Il y a un an, Yannick a commencé la course à pied sur un coup de tête. Il avait besoin de changer ses habitudes de vie. Au fur et à mesure des mois, il a prit goût à ce sport. Passant d’un entraînement par semaine à trois entraînements par semaine. Aujourd’hui, il est fier d’être finisher du Transju’ Trail 42km : une course dans les magnifiques montagnes du Jura. Il nous raconte sa course de l’intérieur.
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Comment s’est passé ta Transju’ Trail 42km ?
La course de base devait faire 38 km avec un dénivelé positif de 2000 m. Le lendemain de mon inscription, le parcours est passé à 40 km et 1800 m de D+. Deux jours plus tard, nous étions à 42 km et 2200 m de D+, presque la distance d’un marathon. Étant donné que cela faisait seulement un an que je courais et que je n’avais jamais fait de marathon, j’ai décidé de continuer à courir 200m supplémentaires sur le parking pour valider la distance marathon (rires).
En ce qui concerne la course en elle-même, j’ai connu des hauts et des bas. La première montée a commencé, puis la première descente est arrivée… Je suis descendu dans une terre meuble, puis boueuse, mais j’ai réussi à descendre relativement rapidement. J’ai essayé de dépasser un concurrent, mais c’est là que le drame s’est produit. À peine le temps de dire « oh putain », mon pied droit a glissé. Juste avant que mon dos ne touche le sol, j’ai plié ma jambe gauche et réussi à poser le pied au sol, glissant sur mes deux pieds.
J’ai doublé ce concurrent en glissant dans la boue, sous les applaudissements nourris des autres coureurs pour ma « non-chute ». Au kilomètre 16, des crampes sont survenues au niveau de mes deux mollets, aïe. Je me suis posé plein de questions. Pendant mes entraînements, je n’avais jamais eu de douleurs à ce point… Est-ce que je vais réussir à tenir jusqu’au bout ?
En entraînement, j’ai couru au maximum pendant 4h30 avec 28 km et 1000 m de D+. Je me suis ressaisi en me disant « fonce et essaie d’aller le plus loin possible, on verra bien le résultat ».
J’ai dépassé beaucoup de gens dans les montées raides, voire certaines descentes, mais en général, lors des parties plates, je me rendais compte que je ne courais pas assez vite. C’est normal, avec moins d’un an de course à pied derrière moi, je suis en retard dans ce domaine… Mais peu importe le classement, mon objectif était de réussir à terminer cette course. Je pensais terminer après 8 heures d’effort, au final je boucle ces 42 km en 7 heures et 34 minutes. Quelle fierté d’être finisher de la Transju’ Trail 42km !
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
Me surpasser et on l’a bien vu sur la Transju’ Trail 42km. Je me suis lancé dans la course à pied en étant totalement néophyte il y a un peu moins d’un an. Je ne marchais jamais, je ne courais jamais car je n’appréciais pas cela à la base. J’ai décidé de tenter un nouveau défi et de progresser. Au départ, j’ai eu du mal à finir 5 km en courant à 8 km/h et petit à petit, j’ai progressé. Au bout de 3 mois, j’ai couru un semi-marathon, puis un deuxième au bout de 6 mois et j’ai réussi à descendre sous la barre des deux heures.
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ?
En achetant une paire de chaussure à Terre de Running, on m’a transmis un bon pour télécharger l’application. C’était l’occasion parfaite pour tester l’App avant ma Transju’ Trail 42km.
Qu’est-ce qui t’a encouragé à télécharger et tester l’application ?
La curiosité de tester des applications et de partager mon ressenti avec les autres sur Instagram.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’application ?
Un design correct et la possibilité de créer un plan d’entraînement personnalisé qui peut être ensuite envoyé sur la montre.
Après la Transju’ Trail 42km, quel est ton prochain défi sportif ?
Mon prochain objectif sportif est probablement de courir un marathon sur route, j’en ai jamais fait. Dans l’idéal, j’aimerais viser sous les 4h mais je ne pense pas avoir encore le niveau.
Bravo Yannick pour ta course, on te souhaite plein de succès dans le futur !