Bruno a connu en 2006 une grave blessure à la cheville, et ses médecins étaient peu optimistes quant à sa reprise de la course à pied. A force d’abnégation, de passion et d’adaptation de sa foulée, il s’est lancé sur des distances plus longues. Il vient de réussir son objectif marathon 3h30 en finissant le Marathon de Paris en 3h26 !
Sommaire
Comment s’est passé ton Marathon de Paris ?
J’étais super bien jusqu’au 35ème kilomètre, puis j’ai eu une baisse de régime et début de contracture au mollet droit. Malgré ça, pas d’arrêt, juste un ralentissement de l’allure. J’arrive à accélérer sur les deux derniers kilomètres pour arriver en moins de 3h30, qui était mon objectif fixé !
Comment as-tu géré la préparation pour le Marathon de Paris ?
J’ai débuté ma prépa marathon début janvier, avec 4 entrainements par semaine en moyenne. Mi-janvier, j’attrape un gros rhume avant une course locale sur 10 kilomètres. Fin février, je cours un semi-marathon, histoire de voir si j’avais progressé par rapport à l’année passée. Résultat : 6 minutes de mieux !
Il ne me restait plus qu’à peaufiner la prépa pour l’objectif n°1 le marathon de Paris le 2 avril.
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
A la base je souffre d’arthrose à la cheville droite, consécutive à une fracture du calcanéum (talon) en 2006.
L’avenir de mon pied, d’après les chirurgiens n’était pas rose, plus de course à pieds, et risque de douleurs pouvant aller jusqu’à ne plus marcher, ni se passer d’anti-douleur au quotidien. Après plusieurs avis de spécialistes, de radios, d’IRM et d’échographie, mes espoirs de reprendre le sport s’amenuisent.
Marcher est un calvaire, après une journée je ne peux plus poser le pied sans souffrir! Le matin au réveil, il me faut quelques dizaines de minutes pour réussir à dérouler mon pied normalement, sans cela je boîte comme un estropié.
Une visite plus utile que les autres m’a redonné espoir, celle chez mon osthéo. Il manipule mon pied et après un gros ‘CLAC’ dans mon pied, ce dernier ne me fait plus souffrir et je peux enfin le poser et dérouler sans problème ! Miracle ? Certes mais de courte durée…. Je reprends quelques jours après l’entrainement à courir, le hic c’est qu’au bout de 20 minutes, mon mollet droit se raidi et mon pied me fait à nouveau souffrir.
La solution ? Modifier ma foulée, pour courir en ‘médio-pied’, à savoir la plante du pied en contact avec le sol, et le talon le moins possible, ou du moins, pas à l’impact. Typiquement jusqu’au semi mon talon ne touche jamais le sol.
Me voilà donc reparti à l’entrainement, on commence par des petits runs sur terrain meuble, pas plus de 20 minutes. Les premières sorties sont prometteuses, pas de douleur ni le jour même ni le lendemain. Au bout de plusieurs semaines, j’allonge la distance, jusqu’à courir 8 kilomètres tous les dimanches.
Un jour plus motivé que d’autres, je cours autour de chez moi, alternant le bitume et les chemins. Puis un autre jour j’allonge encore les sorties, jusqu’à courir 12 kilomètres sans problème. En 2018 je partage quelques courses trails avec un ami, qui m’a amené sur des distances plus longues, notamment le semi, mais que pour le fun !
Aujourd’hui j’en suis à courir régulièrement, je participe à des courses de toutes natures (bitume/chemin, et trails: course du Viaduc de Millau, trail de la passerelle etc.. sans compter mes deux marathons Barcelone 2022 et Paris 2023. Vous l’aurez compris je cours pour repousser le moment où je ne pourrai plus le faire ! 😉
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ?
Par le biais d’un ami de club.
Qu’est-ce-qui t’a encouragé à télécharger et tester l’application ?
Ce même ami, et les programmes proposés pour la réalisation d’objectifs. Perso, j’ai l’option ‘gratuite’ et déjà je la trouve assez complète.
Quel est ton prochain défi sportif ?
Après mon marathon en moins de 3h30, j’ai deux défis à venir pour 2023 : un Marvejols Mende et un Marseille Cassis.
Bravo Bruno pour ton abnégation et pour tes récentes courses qui valident ton entrainement ! 😉 On te souhaite le meilleur pour tes prochains objectifs 2023 !
