Depuis son engagement dans l’Armée, Noëlle pratique régulièrement la course à pied, en commençant par deux séances hebdomadaires de 10 km qu’elle a peu à peu allongées. Après avoir préparé et couru le marathon de Dubaï, elle s’est tournée vers le trail, séduite par la diversité des terrains et des paysages. Ayant d’abord testé des distances plus modestes, elle a récemment bouclé les 175 km du Grand Raid de l’Ultra Marin. Reste à savoir jusqu’où elle ira désormais.
Comment s’est passé cet objectif ?
Je suis ravie d’avoir atteint mon objectif de moins de 30h que je m’étais fixée mais si je pense que j’aurai pu faire encore mieux mais j’ai fait le choix de partir doucement car j’ai le syndrome de l’essuie glace depuis la VVX de fin mai et j’avais peur que cela m’empêche d’aller au bout. J’attendais le jour J avec impatience. Je n’ai pas dormi la veille, j’étais partagée entre excitation et stress. Je n’avais jamais couru au-delà de 110km. Cet ultra paraît pas difficile en termes de dénivelé mais c’est peut-être ce qui au contraire le rend difficile car on a tendance a vouloir aller vite et ce sont toujours les mêmes muscles qui sont sollicités. D’ou l’importance d’apprendre à jauger sa course.
Comment as-tu géré la préparation à cet objectif ?
Je me prépare depuis que j’ai obtenu mon dossard en novembre si je me souviens bien. Je faisais 4 séances de course par semaine intégrant une séance de fractionné et une sortie longue. Je faisais également 2 séances de renforcement musculaire par semaine. J’ai eu plutôt de la chance cette année, j’ai été très peu blessé à part le week-end de l’ascension ou sur le 85km de la VVX j’ai eu une grosse douleur au genou droit dans la descente d’un des sommets. J’ai boité du km 35 jusqu’à la fin. Mais à un peu plus de 3 semaines de l’objectif, cela m’a inquiété et j’ai dû modifier mon entraînement jusqu’à la fin.
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
J’aime me surpasser, découvrir des paysages différents, échanger sur le parcours avec d’autres traileurs et l’ambiance qui règne dans ces courses. Tous ces encouragements que l’on peut avoir de nos proches ou de gens que l’on ne connaît pas du tout
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ?
L’année dernière quand je me suis inscrite au Raid 100km de L’Ultra Marin®. Je me suis dit : pour me lancer dans un trail de cette distance, il faut que je me fasse accompagner sinon je vais droit à l’échec.
Qu’est-ce-qui t’a encouragé à télécharger et tester l’application ?
Avoir des entraînements et des conseils adaptés à mon objectif.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’application ?
Le débrief de mon entraînement par l’IA ainsi que la possibilité d’adapter son entraînement (modifier ses jours d’entraînement, les déplacer…)
Quel est ton prochain défi sportif ?
Celui-ci n’est pas encore clairement défini : un 24h ou la diagonale des fous qui reste dans un petit coin de ma tête…
