Le parcours de Patrick est marqué par une incroyable transformation. En février 2024, incapable de courir plus de 2 kilomètres, il décide de se lancer dans un défi ambitieux : participer au mythique Marathon de New-York. Porté par une motivation profonde, notamment un hommage émouvant à sa maman et à toutes les mamans, il parvient, en seulement quelques mois, à devenir finisher de cette course prestigieuse. Il nous raconte.
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Comment s’est passé ton Marathon de New-York ?
J’ai vécu un moment exceptionnel pendant le Marathon de New-York. Entre l’euphorie de la foule new-yorkaise et courir au milieu de tant d’autres coureurs, c’était incroyable. J’aurais aimé faire un meilleur temps, mais je n’aurais pas pu profiter des animations le long de la course. Les ravitaillements étaient une aventure en soi avec le sol jonché de gobelets d’eau vides, glissant et collant à cause des boissons sucrées. J’ai dû m’arrêter cinq fois pour faire pipi à cause de toute l’eau que j’ai bue, et les files d’attente aux WC étaient interminables !
On aurait dit une file d’attente pour un concert de Beyoncé. C’est un retour d’expérience que je n’avais pas du tout lu auparavant mais qui ont leurs importances. Les montées après le semi-marathon étaient dingues, j’en ai même monté certaines à pied tellement elles étaient dures. J’avais l’impression de gravir l’Everest sans oxygène ! Quoi qu’il en soit, je suis content de moi. Les soutiens des new-yorkais m’ont porté, et je ne sais pas comment j’ai tenu aussi bien, surtout pendant les 10 derniers kilomètres qui étaient extrêmement difficiles. Je n’ai pas atteint mon objectif de temps, mais peu importe, à 52 ans et pour mon tout premier marathon, je suis finisher. Yesssss !
Comment as-tu géré la préparation du Marathon de New-York ?
Je me suis lancé dans la course à pied en février 2024. J’ai suivi une préparation progressive avec l’aide d’un coach et de l’application RunMotion Coach. J’ai également approfondi mes connaissances en lisant tout ce que je trouvais sur le sujet et en rejoignant des groupes spécialisés sur les réseaux sociaux pour échanger et apprendre davantage. J’ai aussi consulté un podologue pour des semelles adaptées et un médecin du sport dès que j’ai ressenti des douleurs musculaires ou des gênes inhabituelles, notamment au niveau des genoux.
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
Cela a commencé par un besoin de rendre hommage à ma maman, emportée par un cancer foudroyant. J’ai fait un parallèle entre son combat et la vie de marathonienne que mène chaque maman, en jonglant avec les défis pour assurer le bien-être de ses enfants. Ce projet a pris une dimension encore plus forte grâce à mes amis : il est devenu viral, et j’ai décidé de courir pour une cinquantaine de mamans. Leurs prénoms étaient floqués sur mon maillot de course, accompagné d’un logo spécial que j’ai fait concevoir pour l’occasion.
J’ai également créé une page Facebook pour partager toutes les étapes de ce projet, depuis la préparation jusqu’au Marathon de New-York. Cette interaction avec une communauté de soutien m’a énormément motivé tout au long du processus.
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ?
J’ai découvert l’application grâce au livre écrit par Guillaume Adam. En les contactant pour commander un exemplaire, j’ai eu la surprise de recevoir un livre dédicacé en lien avec mon projet, ce qui m’a beaucoup touché. C’est à cette occasion que j’ai découvert RunMotion Coach. Je me suis inscrit sur l’application et j’ai suivi leurs recommandations avec sérieux jusqu’à atteindre mon objectif.
Qu’est-ce qui t’a encouragé à télécharger et tester l’application ?
La volonté de me sentir accompagné et autonome avec des vrais conseils de pro… Cette application m’offrait tout cela !
Qu’est-ce que tu préfères dans l’application ?
La simplicité d’accès, la grande diversité des « services » proposés, l’accès et réponses à toutes les questions que j’ai pu me poser sans exception. Tout y est…
Après le Marathon de New-York, quel est ton prochain défi sportif ?
Après le Marathon de New-York, mon prochain défi est d’écrire un livre pour raconter cette expérience, en mettant l’accent sur ce qui se passe dans la tête d’un amateur complet. Je veux montrer comment, au-delà des aspects techniques, la course à pied peut bouleverser une vie entière et amener à reconsidérer ses choix. Partir de zéro, incapable de courir plus de 2 km en février 2024, et devenir finisher du Marathon de New-York en novembre 2024, même en 6 heures, c’est bien loin des performances des coureurs aguerris, mais pour moi, c’est un dépassement de soi incroyable et une source de bonheur infinie…