Après vingt-deux années passées au sein de l’armée, dont une grande partie à courir avec sac à dos et rangers, Philippe a décidé de renouer pleinement avec la course à pied. Son palmarès ne s’arrête pas aux marathons : il a en effet à son actif six semi-marathons, une dizaine de courses de 10 km, un 30 km dans les Salins de Giraud lors du Raid de Camargue, ainsi qu’un Marseille-Cassis. Et il ne compte pas s’arrêter là puisqu’il envisage déjà de participer à l’épreuve des 60 km du Raid de Camargue en 2026.
Pour lui, courir est bien plus qu’une performance personnelle : c’est une source de rencontres et de moments de partage inoubliables, à l’image de son plus beau souvenir, le Marathon Pour Tous en août 2024, lors des Jeux Olympiques. Cette épreuve, gravée à jamais dans sa mémoire, illustre toute la passion et la joie que Philippe trouve dans la course à pied.
Aujourd’hui, il revient justement sur sa dernière course, le Marathon du Golfe de Saint-Tropez, pour partager son expérience et ses impressions.
Sommaire
Comment s’est passé cet objectif ?
Une belle réussite personnelle, ma performance en quelques chiffres, réalisée en 3:42:32, me classant 286ème sur 1590 participants et dans le top dix de ma catégorie M4M à 56 ans (10°/112), 150ème Masters homme.
Tous les indicateurs étaient au vert : j’étais concentré et déterminé, malgré le stress inévitable d’une telle épreuve. J’ai su transformer ce stress en énergie positive pour me porter tout au long de la course. Fier de ne pas avoir rencontré de mur, l’ayant testé lors de mon premier marathon, mais à ce cinquième ma mini-experience en recharge glucidique a de nouveau payée.
Lors de mon inscription, j’étais bien conscient de la difficulté de cette épreuve, notamment sur le deuxième semi-marathon, entre le 20ème et le 32ème kilomètre, de la sortie de Saint-Tropez jusqu’au Col de La Croix Valmer. Pour anecdote, j’ai abordé cette partie comme si je débutais le Semi-Marathon du Mont Ventoux, auquel j’ai participé en juillet 2024, mais avec déjà 20 kilomètres dans les jambes ! Cette difficulté a été ma principale motivation à participer, même si la récompense ultime était la tarte tropézienne qui m’attendait à l’arrivée !
Comment as-tu géré la préparation à cet objectif ?
J’ai immédiatement planifié cet objectif après avoir terminé mon quatrième marathon, celui du 17ème Nice-Cannes (3 novembre 2024), où j’ai réalisé un record personnel de 3:23:09. Cela m’a laissé 22 semaines de préparation, avec 6 séances par semaine : le lundi était mon jour de repos, le mercredi était consacré à une séance intensive, et le dimanche à une sortie longue. Au total, j’ai parcouru environ 1500 kilomètres avant d’atteindre cet objectif.
Cependant, cinq semaines avant le marathon, j’ai eu un moment de doute. Lors d’une sortie longue sur un chemin non bitumé, un mauvais appui m’a causé une gêne au genou droit qui a duré presque deux semaines, me faisant douter de la poursuite de mon plan. Au milieu de cette période, j’avais prévu de participer au Semi-Marathon de Cannes, une course que j’utilise habituellement pour me jauger un mois avant un marathon. Malgré un bon échauffement et l’absence de douleur au départ, la gêne est réapparue au 10ème kilomètre, ce qui m’a conduit à une contre-performance avec un temps de 1:35:09, je sais, je vois déjà les yeux en l’air, mais c’était loin de mon objectif de passer sous la barre des 1:30:00, réalisées à l’entrainement mais un temps donc non officiel, sachant que mon précèdent RP lui officiel est de 1:31:45 (Semi-Marathon de Montpellier). Cette expérience a semé le doute quant à ma capacité à terminer le Marathon du Golfe de Saint-Tropez si la douleur persistait. Heureusement, grâce à un avis médical, des massages par compression et un échauffement rigoureux avant chaque séance, cette période difficile n’est devenue qu’un mauvais souvenir. J’ai pu le terminer sans gêne articulaire majeure, hormis celle liée à mon âge et à mes anciennes blessures de militaire, notamment une double hernie discale et un double tassement de vertèbres.
Je n’aurais jamais imaginé reprendre la course à pied avec une telle intensité en janvier 2022 !
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
Ce qui me motive à courir, c’est avant tout le dépassement de soi et l’atteinte d’objectifs personnels. Chaque course est une nouvelle aventure, une occasion de repousser mes limites et de me prouver que je suis capable de relever des défis toujours plus grands. La préparation rigoureuse et les moments de doute surmontés renforcent cette motivation, car ils me rappellent que chaque étape franchie est une victoire en soi.
Le plaisir de courir est également un moteur puissant. La sensation de liberté, le contact avec la nature et le sentiment d’accomplissement après une sortie réussie sont des sources de satisfactions inestimables. Participer à des événements me permet de partager cette passion avec d’autres coureurs et de vivre des moments inoubliables.
Enfin, courir est pour moi un moyen de rester en forme et de prendre soin de ma santé, tant physique que mentale. C’est une activité qui me permet de me ressourcer et de me recentrer.
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ? :
J’ai découvert l’application RunMotion Coach parmi un panel d’autres applications, après avoir repris la course à pied en janvier 2022. Étant possesseur d’une montre connectée Garmin, j’ai d’abord utilisé les plans d’entraînement intégrés pour le 10 km et le semi-marathon. Cependant, je les ai trouvés limités pour mes besoins, je suis donc passé sur RunMotion Coach.
Qu’est-ce-qui t’a encouragé à télécharger et tester l’application ? :
Parmi le panel d’applications dédiées à la course à pied j’ai décidé de tester RunMotion Coach grâce un mois offert. Depuis, cela fait maintenant deux ans que je ne l’ai plus quittée, tant l’application a su répondre à mes attentes et m’accompagner dans ma progression.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’application ?
Ce que j’apprécie le plus dans l’application RunMotion Coach, c’est sa simplicité d’utilisation et sa clarté. Elle est parfaitement adaptée à mes besoins et offre des performances remarquables. De plus, la réactivité de l’équipe, toujours à l’écoute des utilisateurs, est un véritable atout. Cette combinaison de qualités fait de RunMotion Coach un outil indispensable pour ma préparation et mon suivi sportif.
Quel est ton prochain défi sportif ?
Mon prochain défi sportif est de nouveau le Marathon Nice-Cannes, prévu pour le 9 novembre 2025. Ce sera mon troisième sur ce parcours et mon sixième marathon, et j’ai pour objectif de réaliser un temps inférieur à 3:15:00. Lors de mes précédentes participations, j’ai terminé en 3:29:14 pour ma première participation (2023), et en 3:23:09 pour ma quatrième (2024), ce qui reste mon record personnel. Je suis déterminé à améliorer encore ce temps !
À plus long terme, j’aimerais participer au Marathon des Sables et courir les Majors. Ces défis représentent pour moi des objectifs ambitieux et motivants, et je suis impatient de les relever.
Merci pour ce témoignage ! Bonne préparation pour tes prochains objectifs 🔥