Sévérine, médecin, a commencé la course à pied il y a trois ans à force d’entendre ses patients et amis en parler. Au départ, les premières sorties furent difficiles. Séverine éprouvait une grande difficulté à courir, même sur des courtes distances. Au prix d’un entraînement structuré et d’une belle progression, Sévérine décida de passer à l’étape supérieure trois ans plus tard : courir son premier marathon. Ce sera le Marathon de la Drôme !
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Comment s’est passé ton Marathon de la Drôme ?
J’ai terminé mon Marathon de la Drôme en 4h51. Le parcours était composé de deux boucles de 21 km. La première boucle : Une brume d’enfer qui nous fait nous demander si on ne va pas prendre la pluie. Jambes lourdes et fréquence cardiaque qui passe en « zone seuil » dès le septième kilomètre ne présageant pas une bonne forme physique. J’arrive tout de même à maintenir l’allure à 6’30/km. Au 15ème km je me dis que ça va être difficile. Au 21ème km, je repasse par le point de départ et je prends un gel et là, l’effet du gel ou le mental me met une pêche d’enfer.
L’un de mes patients anime le Marathon de la Drôme. En me voyant arriver avec mon collègue à mi-parcours, il annonce au micro : « on ferme à midi, il faut vous dépêcher » ce qui nous fait sourire. On maintient l’allure de 6’30/km jusqu’au 30ème km malgré un vent de face qui s’est levé où mon collègue commence à flancher. Le soleil s’est levé et il fait chaud. Je lui propose de faire 500 m de marche et 500 m de course mais il récupère difficilement.
Au 37ème kilomètre, il a une contracture au quadriceps gauche. Au 41ème km, mon collègue souhaite encore s’arrêter mais en voyant ma tête il me dit : « toi tu veux le finir » et je lui réponds : « oui, je veux le finir !!! ». Je remets la chanson « Onda Onda » qui me donne la pêche. Au 42ème km, nous voyons nos enfants au loin qui nous attendent et main dans la main nous franchissons tous la ligne d’arrivée. Une des organisatrices nous reconnait et tout en filmant crie : « c’est votre premier marathon ! Vous l’avez fini ! ».
Comment as-tu géré la préparation de ton marathon de la Drôme?
Depuis novembre, je me prépare avec RunMotion Coach. J’alterne du fractionné, du fartlek et des sorties longues, à raison de 3 sorties par semaine. À cause du travail, je n’ai pas la possibilité de faire plus. J’ai eu de nombreux moments de doute et une surcharge de travail avec une baisse de moral….
J’ai ensuite fait une course de préparation de 15 km qui s’est très bien passée. Cela m’a redonné de l’espoir. Une semaine plus tard, j’ai fait une sortie longue de 24 km sans problème. Malheureusement, j’attrape la grippe un mois avant le marathon, ce qui me fait flancher. Je suis obligée de faire 2 semaines de pause et les doutes reviennent. J’ai des douleurs de partout : les genoux, le dos, l’épaule gauche. En plus de cela, mes chaussures s’abîment, je dois aller les changer. J’achète trois paires et je choisis de courir avec les plaques carbone. Je suis de garde le week-end précédent mon Marathon de la Drôme mais qu’importe : le travail ne s’opposera pas à mon objectif.
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
Je cours pour prendre du plaisir, entretenir ma forme, ma santé et pour me donner des objectifs !
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ? :
J’ai connu l’application RunMotion Coach sur Internet.
Qu’est-ce qui t’a encouragé à télécharger et tester l’application ? :
J’aime bien le format, les conseils et le fait que l’entreprise soit basée en France et en particulier en Rhône-Alpes.
Quel est ton prochain défi sportif ?
Mon prochain objectif sera peut-être le marathon de Paris !
Bravo Sévérine, tu peux être fière de toi après ces longs mois d’entraînement. Ton collègue a aussi dû beaucoup apprécier ton soutien ! Bienvenue dans la grande famille des marathoniens !