Victor a 23 ans et est élève ingénieur en alternance dans le domaine des travaux publics. Il a toujours été sportif, mais jamais coureur. En novembre 2023, son petit frère prend son dossard pour le Marathon de Paris. Quelques semaines plus tard, on lui diagnostique un syndrome des loges, l’empêchant de s’entrainer. En décembre, Victor décide alors de prendre son dossard et de le courir à sa place. Il nous raconte alors son expérience !
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Comment s’est passé ton Marathon de Paris ?
Je me lance sur le Marathon de Paris confiant, mais dès le départ, je sens que mes muscles ne répondent pas à 100%, comme si j’étais déjà fatigué. Pourtant bien reposé et bien nourri pendant les 3/4 jours qui précédent la course. Je pars sur mon allure prévu, celle pour laquelle je me suis entrainé : entre 5:05 et 5:10/km.
Les 30 premiers km passent bien, mais le 32ème est terrible, une première crampe survient. Heureusement, ma cousine, future médecin du sport, m’accompagne depuis le 25ème km. Elle a, sur elle, de la sportéine et des crème de massages. A partir de là, des crampes se manifestent tous les 1,5km, je souffre énormément et pense même à abandonner. Mais ma cousine, m’étire, m’hydrate et me pousse à aller au bout de l’effort.
Je termine ce marathon de Paris en 4h20 soit 6:06’/km.
Je suis mitigé entre déception du chrono et fierté de terminer cette course malgré les signaux de mon corps qui ne voulait plus suivre et le soutien de ma cousine. Une histoire de famille, mon grand-père fort de caractère, m’a également empêcher d’abandonner.
Comment as-tu géré la préparation du Marathon de Paris ?
Je cours de temps en temps 10km avec des amis les week-end mais sans plus. Mais le 8 décembre 2023, je débute ma prépa Marathon de Paris avec un objectif 3h35.
Je suis ma prépa à la lettre, ne manque aucun entrainement, à part une baisse de régime au moment du décès de mon grand-père début février qui m’affecte beaucoup. Le jour de son décès je m’inscrit à un trail de 28km et 600d+ en Bretagne, pour faire mon deuil. Je n’ai jamais fais de trail, ni jamais couru 28km sur route… je le termine au mental en 3h35, fier de moi cette course est gravé dans ma mémoire.
Le 10 mars, je cours mon premier semi-marathon officiel et je le termine en 1h42. Je n’ai jamais senti d’aussi bonnes sensations niveau musculaire. J’espère avoir les mêmes pour le jour J.
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ?
Je me suis inscrit sur RunMotion Coach après avoir discuté avec un ami qui a fait sa prépa Marathon de Berlin 2023 à l’aide de l’app.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’application ?
Merci pour votre super appli et l’accès gratuit qui permet à des personnes comme moi de progresser et de réussir des petits exploits !
Quel est ton prochain défi sportif ?
Je me relance désormais un nouveau défi : celui de terminer le semi-marathon Pégasus de Caen en moins d’1h35 le 2 juin 2024. Je vais le courir avec mon frère et un ami pour soutenir l’association « Tout le monde contre le cancer ».
Nous souhaitons soutenir la cause et récolter des dons pour l’association, notre grand-père ayant combattu un cancer des poumons et notre ami ayant perdu sa mère à 20 ans d’un cancer généralisé.
Bravo Victor pour ton parcours inspirant ! Préparer un Marathon en aussi peu de temps n’est pas chose aisé. Mais tu t’es battu jusqu’au bout et tu as fait preuve d’un mental d’acier ! Bon courage pour tes prochains objectifs, nous te soutenons à fond !