Après avoir couru de nombreux marathons et semi-marathons, Jean-Philippe s’attaque à une toute autre discipline : le trail. Et quoi de mieux que de commencer cette nouvelle expérience avec L’Ultra-Marin. Une course entre l’océan Atlantique et le Golfe du Morbihan. Jean-Philippe a choisi de s’aligner sur le format 56Km de L’Ultra-Marin, il nous raconte sa course…
Sommaire
Comment s’est passé ton 56Km de L’Ultra-Marin ?
Le 56Km de L’Ultra-Marin, c’était mon 1er Trail ! J’avais fait plusieurs marathons et semi-marathons mais jamais de Trail. Je n’avais pas vraiment d’objectif de temps au départ même si je convoitais plutôt 7h00, mais je me suis surpris à pouvoir finalement fournir un effort pendant 7h40. J’éprouvais quelques petites douleurs musculaires (aux fesses et à l’ischio) au départ, apparues 10 jours avant la course, et qui m’ont beaucoup stressé les jours d’avant course. Elles ne m’ont pas vraiment quittées mais je m’en suis accommodé et j’ai cohabité avec, ayant comme seul objectif franchir la ligne.
Le Trail n’a rien à voir avec un marathon, l’effort est différent, parfois plus dur mais moins violent. Et je l’ai bien expérimenté sur le 56Km de L’Ultra-Marin…
Comment as-tu géré la préparation du 56Km de L’Ultra-Marin?
Préparer des objectifs de course, à fortiori des longues distances, imposent une certaine rigueur et régularité dans la préparation. Personnellement, pour un objectif fixe, j’y consacre au moins 3 mois, avec un minimum de 3 sorties par semaines. Initialement mes premiers plans ont été établis à partir de revues que je lisais, avec aussi le plan d’un ami coach. Mais en « prépa course » on a besoin d’être stimulé, rassuré et motivé fréquemment.
Avec l’application RunMotion Coach, j’ai pu retrouver tous les principes, que j’avais en tête, mais ici parfaitement et simplement expliqués, avec des conseils clairvoyants, des vidéos et surtout une planification des entrainements encourageantes. On ne se lasse pas, avec des séances variées qui permettent de progresser. On a plus à se poser la question de quelle type de séance faire à chaque entrainement.
Tout se transfère sur sa montre (Garmin) et cela devient franchement utile pour les séances de fractionné, où la montre déclenche les bips pour chaque fraction. Pour ce qui est du rythme, personnellement, je me fie maintenant davantage au plage de rythme cardiaque recommandée qu’à la vitesse indiquée, surtout pour les séances longues et cool (seul je n’aurais pas eu l’idée, ni la motivation de pousser un entrainement jusqu’à 4-5 heures…). Enfin avec l’appli pas de remords on peut décaler très simplement une séance, ce qui est déculpabilisant et rassurant.
Qu’est-ce qui te motive à courir ?
J’ai toujours un peu couru et fait du sport depuis l’adolescence et après. A partir de 35ans j’ai pris pas mal de poids, en faisant beaucoup de yoyo pour attendre le seuil fatidique des 100kilos pour 180cm, où j’ai alors pris peur. En sport, la course devenait difficile, douloureuse et je perdais mon souffle à la montée des escaliers…
Dès 2019, je me suis pris en main et drastiquement modifié mais habitudes alimentaires. La perte de poids aidant j’ai repris la course à pied dont l’objectif initial restait de dépenser des calories et aider à la perte de poids. Avec 25 kilos en moins, je me suis pris au jeu et redécouvert les vertus de ce sport, des plaisirs à courir, des sensations éprouvées avant, pendant et après l’effort. J’ai ensuite complètement accroché avec les montres connectés dédiées aux sports.
De formation scientifique, plutôt rationnel et cherchant les preuves, je reste cependant sensible et réceptif aux aspects plus « ésothériques ». La course permet parfois des périodes méditation de pleine conscience, de relaxation, et d’auto-hypnose, indispensable à l’équilibre. Les vidéos de RunMotion sensibilisent d’ailleurs à cela.
Après les 42,195 km du marathon et un peu trop de focus sur ma montre, je souhaitais explorer de nouveaux formats car je me suis aperçu que ce n’était pas le temps qui importait, mais plutôt la manière de parcourir et de franchir le chemin.
56 ans et 56 Km autour de la « petite mer » (Morbihan veut dire « petite mer » en breton !), voilà un objectif qui m’a séduit ce dimanche après-midi, le marathon de la Rochelle 2022 achevé, en surfant la toile sur mon portable pendant le trajet du retour à domicile.
J’ai pu récupérer les derniers dossards en motivant un ami à y participer aussi. Aussitôt : nouvel objectif intégré à l’appli RunMotion Coach, et je m’y suis tenu à 90% les 3 derniers mois, en priorisant cette fois-ci le respect les plages de fréquence cardiaque, même si la vitesse était moins rapide. Ma FC Repos a d’ailleurs baisser de 3 points.
Comment as-tu connu l’application RunMotion Coach ?
J’ai découvert RunMotion Coach bien avant mon 56Km de L’Ultra-Marin. J’ai découvert l’App sur Strava où j’étais déjà abonné et sur les conseils d’un ami.
Qu’est-ce qui t’a encouragé à télécharger et tester l’application ?
L’interface simple, les vidéos YouTube, et un ami qui l’utilisait déjà. Suite à un souci technique sur l’appli j’ai pu obtenir une réponse rapide et personnalisée directement du cofondateur Guillaume ADAM par mail. Cela m’a vraiment donné une totale confiance en la plateforme.
L’abonnement « Premium » reste indispensable pour une avoir utilisation optimum et rentable du programme.
Qu’est-ce que tu préfères dans l’application ?
Personnellement, après plus d’un an d’utilisation, c’est son côté simple, qui s’adapte au planning et aux contraintes, avec toujours les petites phrases bienveillantes et réconfortantes. Même si sans être dupe, il s’agit souvent de réponses pilotés par un robot, cela fait du bien de les lire…
Quel est ton prochain défi sportif après le 56Km de L’Ultra-Marin ?
Après le 56Km de L’Ultra-Marin, je n’ai pas encore prévu d’objectif. J’aime aussi accompagner, encourager, motiver d’autres coureurs (mon épouse, ma fille, mes nièces, beau-frère, amis, …), se mettre à leur rythme et les aider à se transcender parfois simplement sur 5 ou 10 km. Mon passif actuel, fait que l’on commence à prendre en compte mes conseils.
La course à pied, en particulier sur de longues distances, suscite beaucoup de respect et d’encouragements compatissants de la part de l’entourage. Cette bienveillance se manifeste d’ailleurs le long du parcours lors d’une course.
Personnellement, je vais m’orienter vers des parcours de trail, un peu comme celui du Golfe du Morbihan en bord de mer, et pourquoi pas en montagne. Je ne manquerai pas de fixer cet objectif sur RunMotion Coach. Mon rêve un peu fou serait de terminer le Grand Raid (175km), à l’instar de ce Finisher croisé inscrit dans la catégorie M6M. Un grand respect pour lui !
Bravo Jean-Philippe, on peut dire que cette première expérience sur Trail est réussie ! 😉